Quand j’étais toute petite, je regardais mon verre de jus de pommes se vider,
et je me réjouissais de la moitié qu’il me restait encore à boire.
Maintenant, je sais que je faisais déjà de la psychologie des solutions (=
Mon coffre à outils professionnel est rempli de mes expériences d’éducatrice spécialisée Enfance et Famille, en milieu communautaire tout d’abord, en milieu scolaire par après, au primaire, au régulier en intégration et ensuite en adaptation scolaire, au secondaire. Il s’est enrichi de la rencontre de deux psychopédagogues françaises, Isabelle Pailleau et Audrey Akoun, fondatrices de la fabrique à bonheurs, qui ont confirmé en moi qu’apprendre peut se faire dans le plaisir et la créativité… ainsi est née Sabine en couleurs : des conférences, des ateliers pour parents (im)parfaits et enfants (pas si)sages, et des formations pour les équipes éducatives en milieu scolaire et en milieu de garde.
Loin des messages culpabilisants et des conseils théoriques, la pédagogie positive est une démarche globale, concrète et outillée qui permet à l’enfant ou au jeune et à ceux qui l’accompagnent d’améliorer leur rapport à l’apprentissage. Avec un peu de gestion mentale expliquée par Antoine (de la Garanderie), des cartes d’organisation d’idées proposées par Tony (Buzzan), de la communication non violente ( merci Marshall, B. Rosenberg), une approche Tête Coeur Corps avec de la relaxation et de la kinésiologie éducative (grâce à Paul, Dennison), la pédagogie positive prend en compte les émotions, les signaux de notre corps, et offre en plus des clés et une méthodologie pour apprendre, mémoriser, rédiger et structurer. Elle réhabilite le questionnement, la curiosité, et place l’enfant, le jeune, au coeur de la bienveillance de l’adulte envers cet acteur du monde d’aujourd’hui et ce créateur du monde de demain.
La pédagogie positive illumine ma pratique professionnelle d’éducatrice spécialisée comme un soleil ! Se féliciter des erreurs comme autant d’occasions d’apprendre, c’est excellent pour toute une classe. Utiliser le mind mapping (la carte d’organisation d’idées) pour arriver à mettre ses idées sur papier lors d’une production écrite, c’est réduire la souffrance d’un jeune garçon autiste pour qui écrire ne faisait pas de sens. Et bien plus… ma pédagogie positive, c’est donc tout cela !
Grâce à la confiance que m’accorde Marie-Claude, à travers ce blogue et son site des Trésors en Éducation Spécialisée, je vous partagerai mon point de vue positif sur des sujets qui vous tiennent à coeur. Au plaisir donc de vous retrouver bientôt
6 réflexions sur “La pédagogie positive, vous connaissez ?”
Enfonçons des portes pour enfin faire valoriser la pédagogie positive qui a largement fait ses preuves, surtout auprès d’enfants autistes, pour qui les méthodes d’apprentissage « conventionnelles » ne sont pas du tout efficaces. Écouter l’enfant pour adapter son apprentissage plutôt que d’essayer de lui bourrer le crane à coup de méthodes moyenâgeuses.
Nous serons deux. Et bien plus … xxxh
Très juste ! Il faut faire évoluer les mentalités, la pédagogie positive en est un excellent moyen. Très facile à mettre en place, cela devrait devenir obligatoire dans tous les établissements scolaires.
Ici au Québec, c’est bien développé, et cela demande juste un coup de pouce bienveillant. Et chez vous ?
Le livre d’Audrey et Isabelle « apprendre autrement avec la pédagogie positive » est un excellent ouvrage qui réunit toutes les bases de cette discipline. À lire sans modération.
Ce sont Isabelle et Audrey qui sont venues complèter ma formation de base : ce fut en effet un réal plaisir ! Merci pour ce rappel d’un ouvrage simple et essentiel xx