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Ce jour-là, ma vie s’est brisée

Il y a 18 ans, aujourd’hui, notre vie a été chamboulé à jamais. Cette journée a été une des pires de ma vie. Dans cet article, je veux vous partager le ressenti de cette journée et l’annonce d’un diagnostic pour un parent.   Retour en arrière Le 17 juillet 2002. Nous nous rendions à l’urgence de l’hôpital Ste-Justine suite à un rendez-vous avec le pédiatre. Gabriel venait de faire des pics de fièvre durant 5 jours. Elle nous envoie à l’urgence avec une lettre spécifiant qu’elle venait de le voir et qu’il était en attente d’un scan. Gabriel est hospitalisé. Durant ces jours, il passe par différents services pédiatriques pour des examens. Voir son bébé dans un lit d’hopital c’est difficile. Gabriel est vu en génétique. J’apprends qu’il a une translocation chromosomique et moi aussi. Je me sens coupable. Pendant ces jours d’hospitalisation, je fais de mon mieux pour distraire mon fils. Le 23 juillet 2002. Le médecin demande à nous rencontrer dans la salle de conférence, mon conjoint et moi. Je suis inquiète. Je ne veux pas laisser mon bébé tout seul. Le médecin me rassure que les infirmières vont s’occuper de lui. La salle de conférence est sombre. Je ne sais pas où m’asseoir. Je me sens mal à l’aise. Un écran d’ordinateur est allumé. C’est la seule lueur qu’il y a. Le médecin commence à nous parler (je ne me souviens pas des paroles). Une image apparait à l’écran. C’est une image radiographique d’une tête.  Le médecin parle des examens que Gabriel a passé et du scan de son cerveau. Il dit qu’il a des calcifications au cerveau et qu’il a une encéphalopathie. Mon chum demande au médecin si notre fils allait mourir. Le médecin répond par la négation mais mentionne que Gabriel ne marchera probablement pas.  J’éclate en sanglots. Je suis anéantie. Le médecin continue de parler, je n’entends plus rien. Je regarde l’image de l’écran. Mon chum m’amène dans la chambre. Je m’affale sur le fauteuil. Lui, il va voir Gabriel dans son lit. Je ne suis pas capable d’aller le voir. Je ressens de la culpabilité. Je pleure, je pleure…. Une travailleuse sociale vient me voir et me parler. Elle essaie de me rassurer. Je pleure. Mon coeur est en miettes. Elle reste avec moi un long moment. Je jette des coups d’oeil vers le lit de Gabriel. J’éclate de nouveau. Mon chum est avec lui et est fort. Jusqu’au congé d’hospitalisation, je n’ai aucun souvenir, mais je me souviens que chaque fois que je regardais la tête de mon fils, je voyais l’image du scan. Durant le trajet jusqu’à la maison, j’appelle mes parents pour leur donner rendez-vous à la maison afin de leur annoncer la nouvelle. À la maison, l’atmosphère est grise, triste. J’ai les yeux rouges. La nouvelle est un choc pour mes parents. Je pleure et je me réfugie dans l’escalier. Mon père vient me rejoindre pour être avec moi. Il me dit d’une voix calme et rassurante : « Gabriel ne fera pas comme les autres, mais chaque petit geste, chaque progrès sera une petite victoire.» Ses paroles d’une grande sagesse me sont restées en tête. Tout le monde pleure à la maison. Ma vie a changé suite à ce diagnostic. Plusieurs jours plus tard, j’ai fait la gaffe d’aller sur internet avec le diagnostic de Gabriel. J’ai été anéantie. J’ai pleuré. C’était la fin du monde. Aujourd’hui, je peux dire que ce que j’ai lu est bien loin de la réalité. Le processus d’adaptation a été différent pour mon conjoint et moi. Je vous en parlerai prochainement. Aujourd’hui, je suis en paix avec cette journée. Avez-vous des journées qui vous ont marqués au fer rouge? Comment vous avez surmonté le ressenti? Je vous aime. Marie-Claudexx

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Être parent… les défis de la différence

Être parent, les défis de la différence Devenir parent est déjà une aventure en soi, il faut apprendre à connaître le petit être qui vient d’entrer dans notre vie et qui nous comble de bonheur, mais qui « chamboule » notre quotidien. Nous découvrons de nouvelles aptitudes d’organisation et parentales. Quel joie de faire des sorties et rencontrer du monde. Les gens qu’on croise deviennent «gaga» à la vue d’un petit bébé. Ils demandent son nom, son âge. On est tout heureux de leur parler de notre petit trésor. Nos yeux s’illuminent. On est content de dire que notre bébé est facile et agréable. L’enfant grandit. Il continue d’émerveiller son entourage. Qu’en est-il lorsque l’enfant présente des défis et des besoins particuliers? Apprendre que son enfant est différent est déstabilisant et très douloureux, que ce soit à la naissance ou quelques années plus tard. Le parent comprend alors que le quotidien présentera son lot de défis et que son enfant a des besoins spécifiques qu’il devra combler. Il deviendra le premier éducateur de son enfant. Il découvrira un nouveau monde inconnu. Son univers sera rempli de jargon médical, de termes diagnostiques, Il devra aussi démêler les différents services, se battre pour en avoir. C’est comme s’il arrivait dans un nouveau pays. « Bienvenue en Hollande » est un joli texte métaphorique pour mieux illustrer ce que représente le fait de vivre avec un enfant différent. Le parent vit un tourbillon d’émotions : colère, tristesse, peur, désarroi, culpabilité. Il aura besoin de soutien. Il en cherchera auprès des siens, de son entourage. Il se perdra dans les multiples rendez-vous médicaux et thérapeutiques, la recherche de services, d’aide financière. Il fera d’énormes sacrifices, voire même mettre en veilleuse des projets ou sa carrière pour mieux s’occuper de son enfant. Le couple sera fragilisé. Non parce qu’ils ne s’aiment plus, mais par manque de temps pour eux et quelques désaccords. Ils seront en recherche d’un nouvel équilibre. Ces parents n’ont plus de temps et d’énergie pour « être » avec leur enfant : le cajoler, le masser, le bercer, jouer avec lui, simplement lui signifier son amour et vivre sa peine. Le parent est plutôt transporté dans l’univers du « faire » : administrer des médicaments, lui apporter des soins, préparer du matériel, lire une panoplie de livres afin de mieux comprendre son enfant, le stimuler, etc.  Il se remet en question sur ses capacités parentales. Le modèle éducatif dont ses parents lui ont transmis est bouleversé. Il est important au parent de tisser des liens avec son enfant, sans obligation de « faire ». Cela permet l’adaptation à la situation. ♥ Et si cet enfant était un trésor de la vie? ♥ Et si cette différence n’était pas une fin en soi, mais un début? ♥ Et si cet enfant avait à vous apprendre?  Une question de perception Cet enfant tant désiré est différent par les défis qu’il présente et qu’il rencontrera, mais CHAQUE ENFANT EST UNIQUE et il apprend à son propre rythme. Il a des besoins à combler comme n’importe quel enfant. Il grandira, développera sa propre personnalité et ses intérêts. Personne ne peut prévoir la route qu’il suivra. Il faut l’accepter tel qu’il est. Les enfants avec des besoins spécifiques ne sont pas envoyés à des parents spéciaux. Ils rendent les parents spéciaux. Le parent peut regarder son enfant avec amour et lui dire « je t’aime comme tu es, je sais que tu fais de ton mieux et je crois en toi ». L’enfant différent n’est pas réduit à sa différence, il est un enfant avant tout. Il vivra des petites victoires au combien extraordinaires pour ses parents qui se réjouiront et qui feront sentir à leur enfant qu’il est admirable et génial. Le parent renforcera tous les « petits pas » qui mènent à la réussite. Le parent peut-il être heureux? « Le bonheur est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l’esprit et du corps, d’où la souffrance, le stress, l’inquiétude et le trouble sont absents » (Wikipedia). Si on se réfère à cette définition, le bonheur est une notion inconnue pour le parent d’un enfant différent, tant la souffrance, le stress et l’inquiétude font partie de leur quotidien. L’enfant « différent »  pousse le parent à se dépasser, à dépasser ses peurs pour oser l’impensable. MAIS… le parent vit et ne pense qu’au travers de son enfant. Son bonheur se vit par le bonheur de l’enfant. Il doit apprendre à vivre comme un être humain avant tout! Étant maman d’un enfant handicapé, j’ai traversé un troupeau de défis. J’ai pleuré. Je me suis mise en colère. J’ai été déçue. J’ai vécu plusieurs deuils et j’en vis encore. Mais j’ai eu des bonheurs incommensurables, de l’amour inconditionnel. Dans le prochain article, je vous parlerai de mon processus d’adaptation. Je vous donnerai mes 5 trucs pour mieux traverser cette difficile tempête émotionnelle. Comment avez-vous vécu l’annonce du diagnostic? Qu’aimeriez-vous conseiller à un parent qui vit cette situation en ce moment? Que le soleil brille dans vos coeurs! Avec amour, Marie-Claude

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DIY Jeux de langage – Construction de phrases

Dans le domaine des enfants, il est possible de renouveler sans cesse le matériel et les jeux selon l’évolution de nos petits. Renouveler les jeux signifie de multiples plaisirs instantanés, mais aussi des coûts élevés qui peuvent être évités si l’on prend quelques minutes pour construire nous-mêmes ces jeux. Prêts? Voilà deux idées à faire soi-même (et avec les enfants!) à la maison. Premier jeu : CASSE-TÊTE DES PHRASES Matériel : 1 vieux casse-tête 5 photos de la famille en pleine activité ou images d’actions sur internet (ex : Zachary mange la pomme) 5 photos de sujets associés aux photos de famille (ex : Zachary, la fille, le chien) 5 images de verbes associés aux photos de famille (ex : bouche qui mange, bras qui arrose, bouche qui boit) 5 images de compléments associés aux photos de famille (ex : la pomme, la carotte, de l’eau) Colle et ciseaux Papier à plastifier ou papier autocollant transparent Assemblage : Assembler les morceaux de casse-tête par 3 Coller les images de sujets, verbes et compléments sur les morceaux de casse-tête Découper ce qui dépasse Recouvrir de papier autocollant pour protéger le jeu (optionnel) Peinturer l’envers en donnant une couleur différente pour chaque trio (optionnel) Indiquer les chiffres 1-2-3 derrière les trois morceaux de casse-tête (optionnel) Plastifier les 5 photos de famille en action associées aux casse-têtes Utilisation : Choisir une image d’action Tenter d’identifier les 3 morceaux associés (accompagner l’enfant) Dire la phrase au complet avec l’enfant, une fois les trois morceaux assemblés (on fait le professeur ensemble!) On peut varier en faisant le casse-tête d’abord, pour essayer ensuite de trouver l’image associée quelque part dans la pièce. Les jeux moteurs sont toujours gagnants! Deuxième jeu : LE PARCOURS DES PHRASES Matériel : Les mêmes images que celles du premier jeu, découpées en cercles (ou autre forme) Une feuille 4 crayons de couleurs Du papier à plastifier Tout ce qui peut servir à un parcours moteur : tunnel, traces de pas de lapin (magasin du dollar), modules pour enfants, cerceaux, etc. Assemblage : Découper les images en cercles (ou autre forme) Colorier l’arrière de tous les sujets de la même couleur Faire la même chose avec les verbes et les compléments, en changeant de couleur pour chaque classe de mot Faire 4 cercles coloriés sur la feuille blanche (un au-dessus et trois en bas, l’un à la suite de l’autre) ; Garder celui du haut en blanc, puis colorier ceux du bas en respectant les mêmes couleurs que l’arrière des cercles (sujets-verbes-compléments) Plastifier le tout (optionnel) Utilisation : Placer les éléments du parcours dans la pièce Mettre la feuille à une extrémité avec les 5 photos de famille en action Mettre les images (sujets-verbes-compléments) à l’autre extrémité Placer une première image sur le cercle du dessus et demander à l’enfant d’identifier les la bonne image à aller chercher (ex : « J’ai besoin de QUI? ») Encourager l’enfant à aller chercher l’image « sujet » en faisant le parcours Répéter pour le verbe et le complément Prendre le temps de dire la phrase ensemble, en pointant les images une à une (on fait encore le professeur!) La plupart des jeux vendus en magasin pour stimuler le langage peuvent nous inspirer à développer les nôtres, à la maison ou à la garderie, et ce, à moindre coûts. Les enfants seront toujours heureux de nous aider à bricoler le matériel requis. Pour les thématiques en garderie ou pour les occasions spéciales à la maison, il est toujours possible de modifier les activités en ajoutant certains éléments (cacher des images dans des œufs de Pâques, mettre des traces de lapins au sol, coller des images sur des ballons de fête, etc.) De cette façon, les jeux peuvent être réutilisés aussi longtemps que nécessaire, sans s’en lasser. L’important, de toute façon, est d’apprendre dans le plaisir. Pour l’enfant, jouer avec l’adulte est toujours synonyme de plaisir. Prêts? À go, on met nos écrans de côté. 1, 2, 3… GO!

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Le langage, bien plus que des mots

Devenir parent, ça change une vie. La vie devient remplie de moments magiques, mais aussi de petites et grandes inquiétudes. Lorsque notre enfant a un trouble de langage, plusieurs questions peuvent venir nous inquiéter. Se fera-t-il des amis? Sera-t-il capable de réussir à l’école? Comment pourra-t-il bien communiquer ses besoins, ses envies, ses émotions? Effectivement, un enfant qui est très peu ou pas verbal aura davantage de défis à surmonter pour s’exprimer. En revanche, la communication et le langage, c’est bien plus que des mots. La communication ne se limite pas au langage verbal. Elle se produit aussi dans le ton de voix, l’intonation, la vitesse de parole. De plus, le non verbal d’une personne lui permet aussi de communiquer. On peut l’observer chez le bébé, bien avant l’apparition des premiers mots. Celui-ci communique avec nous par ses gestes, ses bruits, ses pleurs, ses expressions faciales… Les parents pourront même souvent reconnaitre les besoins de leur enfant selon le type de pleurs qu’il exprime. Au fil du temps, un langage se crée alors entre le parent et son enfant. La communication est la raison d’être du langage. Celui-ci est composé de règles et de symboles qui permettent aux gens de transmettre un message. Le langage prend plusieurs formes. Il peut être oral, mais aussi gestuel, écrit, imagé, dessiné, sous forme de pictogrammes ou de photos. Lorsque nous essayons de comprendre les besoins de quelqu’un qui s’exprime peu oralement, cela peut demander davantage d’observations. Il faut lire autrement la situation pour bien comprendre le message. Il faut analyser les événements, les réactions et les comportements. La personne communique, mais autrement. Il faut aussi trouver une façon de lui permettre d’utiliser une forme de langage qui lui sera propre. Lorsqu’on côtoie des enfants à besoins particuliers, nous devenons plus familiers avec différents types de langage. Nous pouvons penser au langage des signes, aux pictogrammes ou au système de communication PECS. Nombreux de ces moyens s’avèrent efficaces pour permettre aux gens ayant des troubles de langage à mieux comprendre et s’exprimer. En terminant, le langage est important pour socialiser, s’exprimer, raconter, décrire, informer… Ne pas être capable de le faire verbalement est un obstacle que plusieurs personnes devront surmonter. Cependant, il faut se rappeler que le langage ce n’est pas que des mots et que chaque personne a la capacité d’en utiliser un. Comme parent et comme intervenant, nous avons la capacité de les aider à trouver un moyen de transmettre leurs messages. Jessica Loranger Sources : AEC Stratégies d’intervention en développement du langage, CEGEP de la Pocatière Cours : Difficultés ou problèmes de langage et modes d’intervention au Québec, enseignante Rachel Caron et Développement du langage, enseignante Marie-Hélène Gagnon.    Naitre et grandir; Comment bébé communique https://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/viefamille/fiche.aspx?doc=ik-naitre-grandir-comment-bebe-communique http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/langage/46165   [/av_textblock] [av_team_member name=’Jessica Loranger’ job=’Collaboratrice’ src= » attachment= » attachment_size= » image_width= » description=’! Je suis éducatrice spécialisée depuis 7 ans. Dans mon parcours d’éducatrice, j’ai eu la chance d’intervenir auprès de plusieurs clientèles. Depuis deux ans, j’ai maintenant mon entreprise d’intervention au privé et j’effectue aussi un AEC en stratégies d’intervention du langage. Je souhaite dans mes articles vous transmettre des informations pertinentes sur le développement du langage et la petite enfance. Je désire aussi faire naitre des réflexions, partager des opinions et ainsi ouvrir des discussions avec vous sur ce travail qui me passionne. www,lescalieres.com’ font_color= » custom_title= » custom_content= » admin_preview_bg= »] [av_social_share title=’Partager cet article’ style= » buttons= » share_facebook= » share_twitter= » share_pinterest= » share_gplus= » share_reddit= » share_linkedin= » share_tumblr= » share_vk= » share_mail= » av-desktop-hide= » av-medium-hide= » av-small-hide= » av-mini-hide= »][/av_social_share] [av_comments_list av-desktop-hide= » av-medium-hide= » av-small-hide= » av-mini-hide= »]

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Stimuler l’accès lexical en célébrant la St-Valentin

Le langage peut être stimulé de 1001 façons. On nous montre à stimuler le langage de nos petits de façon générale, à travers le quotidien. On répète les mêmes mots. On pointe les objets. On donne des consignes. Mais qu’en est-il lorsqu’une difficulté précise est vécue par mini? Qu’est-ce qu’on fait quand il sait ce qu’est une carotte, mais qu’il répond « Une orange! », à la fameuse question « C’est quoi, ça? ». Qu’est-ce qu’on fait quand son vocabulaire est assez développé pour son âge, mais qu’il ne parvient pas à aller chercher le bon mot dans sa tête? L’ accès lexical désigne la capacité à retrouver un mot en mémoire pour l’exprimer à un moment précis. Des difficultés d’accès lexical peuvent s’exprimer à l’oral, comme à l’écrit. On fait souvent référence à ce genre de difficultés par l’expression « avoir le mot sur le bout de la langue ». Stimuler l’accès lexical L’accès lexical permet, comme son nom l’indique, d’accéder au lexique (aux mots). Quand on n’y parvient pas, on remplace souvent le mot par un autre. Que ce soit un mot de même famille (un légume pour un autre) ou un mot de remplacement plus vague (ici, là, la chose, l’affaire). Cette difficulté peut rendre le discours moins cohérent, moins facile à comprendre. Il peut manquer de précision et même créer de la frustration chez celui qui tente d’utiliser le bon mot. Alors, comment est-ce qu’on peut stimuler l’accès lexical? On peut le faire de plusieurs façons. L’orthophoniste est plus spécialisé en la matière, mais on peut faire notre bout de chemin, à la garderie ou à la maison, pour donner des outils à l’enfant. Voici donc une activité à réaliser sous le thème de la St-Valentin. Vous pourrez l’intégrer dans votre planification mensuelle, si le cœur vous en dit. Si vous souhaitez l’utiliser avec votre enfant à la maison, vous pourrez aussi reproduire l’activité à tout moment en changeant simplement le thème. L’une des façons de stimuler l’accès lexical est en faisant le jeu de la devinette. Ce jeu peut être un peu plus complexe pour les petits de la garderie, mais très faisable. Il suffit de leur montrer comment faire, graduellement. Le portrait habituel de la devinette se fait en 4 étapes : catégorie, description, utilité, endroit. Je commence toujours en stimulant une étape à la fois. Ici, nous stimulerons l’utilisation des catégories. Jeu de la devinette Nom de l’activité : Ce que j’aime Objectif principal : Identifier les catégories (accès lexical) Objectifs secondaires : Développer la connaissance de soi ainsi que le vocabulaire Matériel : Jouets, bacs, images de catégories, musique, petits cœurs en papier et papier collant Préparation et déroulement : L’éducatrice/TES/maman sélectionne un nombre d’objets qui représentent ce qu’elle aime. Elle colle de petits cœurs dessus et elle les cache dans un local/une pièce. Ensuite, les images de catégories (choisies en fonction des objets sélectionnés) sont collées sur les bacs. Si vous en avez, vous pouvez aussi utiliser des mini meubles de rangement vendus au magasin du dollar. Ils ont de petits tiroirs qui imagent bien les « tiroirs (catégories) » qui sont dans notre tête. Elle invite par la suite les enfants à se joindre à elle au centre de la pièce. Elle explique le jeu aux enfants. Quand elle partira la musique, les enfants iront à la recherche des objets, animaux, aliments qu’elle a choisis. Ils pourront les identifier grâce aux petits cœurs collés dessus. Lorsqu’un enfant en trouve un, il dira simplement : « Trouvé! », puis la personne en charge arrêtera la musique. Tout le monde se réunit alors au centre pour nommer l’objet et aller le placer dans le bon tiroir/bac. Une fois réussi, on recommence jusqu’à ce que tous les jouets aient été trouvés. On peut poursuivre l’activité en demandant à chaque enfant d’identifier à son tour un objet qu’il aime, puis de le mettre dans la bonne catégorie. On peut le faire en rappel d’activité, à un autre moment de la semaine, pour stimuler à nouveau et garder l’apprentissage bien en mémoire. Le même jeu peut être reproduit sous d’autres thèmes. On peut utiliser des images au lieu des objets et les mettre dans des œufs de Pâques en plastique. On peut mettre nos chapeaux de pirates et chercher les dollars sous lesquels des images sont collés. Il suffit de laisser aller son imagination! Au quotidien, plusieurs jeux sont déjà offerts pour stimuler l’accès lexical au quotidien, sans trop d’organisation. En connaissez-vous? D’autres trouvailles : Langage [/av_textblock] [av_team_member name=’Vicki Andrade’ job=’Collaboratrice’ src= » attachment= » attachment_size= » image_width= » description=’T.E.S. attirée par le différent et le hors norme. Amoureuse de la danse, du cheminement personnel, de l’intense et du zen. Experte en magie des mots. Vicki Andrade est éducatrice spécialisée depuis 2010. Déjà, elle débute sa carrière en psychiatrie légale à l’Institut Philippe Pinel de Montréal, tout en complétant un certificat en gérontologie à l’UDeM. Cette expérience lui permet de travailler avec des gens grandement malades atteints entre autres de schizophrénie et de trouble de personnalité limite. En 2015, elle décide d’expérimenter le domaine scolaire. Elle débute en même temps sa carrière au privé, en complétant un AEC en langage et quelques formations par des orthophonistes. Elle travaille dans principalement dans les garderies, mais aussi à domicile et en clinique. Elle y trouve enfin un emploi qui la passionne et qui lui donne envie de développer des projets. En 2017, elle démarre son entreprise, Le Mot Magique, qui se spécialise en stimulation du langage. Aujourd’hui, elle déborde de créativité et souhaite informer et outiller les parents ainsi que les intervenants.’ font_color= » custom_title= » custom_content= » admin_preview_bg= »] [av_social_share title=’Partager cet article’ style= » buttons= » share_facebook= » share_twitter= » share_pinterest= » share_gplus= » share_reddit= » share_linkedin= » share_tumblr= » share_vk= » share_mail= » av-desktop-hide= » av-medium-hide= » av-small-hide= » av-mini-hide= »] [av_comments_list av-desktop-hide= » av-medium-hide= » av-small-hide= » av-mini-hide= »]

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L’approche du « Poulet Connecté »; une intervention globale pour accroître l’engagement scolaire des élèves (2e article)

Le fameux « poulet connecté »… C’est souvent la première chose qui vient en tête à mes élèves lorsque je leur explique leur suivi dans « CHECK AND CONNECT » !!!! Mais c’est quoi ça « Check and Connect« ?? En 2010, j’ai eu la chance d’être recrutée par ma Commission scolaire pour faire partie de la 2e phase d’expérimentation de l’implantation de ce programme dans nos écoles primaires et secondaires.  Le projet avait alors une durée de vie de 2 ans. « Check and Connect » se veut, d’abord et avant tout, un programme de promotion de la réussite, de l’engagement et de la persévérance scolaire.  Il tire ses origines de l’Université du Minnesota, dans les années ’90, alors qu’une statistique alarmante décida Mme Christenson à mettre en oeuvre un programme bâti selon le concept que le décrochage scolaire ne survient pas instantanément, mais qu’il est plutôt le résultat d’un long processus.  Le programme a donc ainsi été créé, suite au fait que seulement 70% des élèves américains obtenaient leur diplôme d’études secondaires. Le concept du programme « Check and Connect » est repris au Québec par l’équipe de M. Michel Janosz et son équipe de l’Université de Montréal.  Il est adapté à la réalité des écoles québécoises et vise la promotion de l’engagement, de la persévérance et de la réussite scolaire des jeunes.  L’équipe de M. Janosz a aussi fait en sorte que le programme débute dès le primaire, ce qui fait qu’il est un bon outil de prévention et d’intervention pour les élèves de 6 à 16 ans, présentant des facteurs prédisposant au désengagement scolaire.  « Check and Connect » est une approche misant sur les résultats positifs (compétences des élèves, succès de l’école, obtention du diplôme…) plutôt que de mettre l’accent sur les résultats négatifs. C’est donc à partir de ces grands principes que je me suis lancée dans l’aventure « Check and Connect« , avec  5 autres éducateurs/éducatrices spécialisées de ma Commission scolaire.  Avant d’être « lâchés lousses » sur le terrain, nous avons eu plusieurs heures de formation, car ne s’improvise pas qui veut « Checkeux » !!!!!  Nous devions nous approprier le programme de l’équipe de M. Janosz (incluant Mme Isabelle Archambault et Julie Ménard), apprendre les différents profils de « décrocheurs potentiels » et savoir comment les identifier, tant au primaire, qu’au secondaire, ainsi que connaître et s’approprier les divers outils d’évaluation à utiliser. C’est la tête bien remplie, mais motivés par ce nouveau défi, que nous avons entrepris l’expérimentation de 2 ans, bien soutenus par nos coordonnateurs à la Commission scolaire et par l’équipe de M. Michel Janosz! Dans mes prochains articles, je vous parlerai plus en détails du programme en tant que tel… mais comme le sujet est vaste, il serait intéressant que vous me fassiez part de vos questions en lien avec « Check and Connect« , afin de diriger le sens de mes articles et répondre plus concrètement à vos besoins! Au plaisir! [/av_textblock] [av_team_member name=’Tanya Régolo’ job=’Collaboratrice’ src= » attachment= » attachment_size= » image_width= » description=’ D‘aussi loin que je me souvienne, j’avais l‘éducation spécialisée gravée sur le coeur! À l’époque, je ne savais pas que c‘était ça et je riais bien quand l’orienteur me sortait des listes de métiers tels que « soeur » ou « curé »! Mon parcours vers mon métier actuel n‘a pas été une belle ligne droite; session d’accueil au Cégep avant de faire un DEC en sciences humaines, profil indivdu… toujours hésitante sur mon choix de carrière après ce DEC, je prends une sabbatique d‘un an et travaille alors comme vendeuse. Pendant ce temps, je fais donc mes demandes dans divers programmes et décide finalement d’aller en T.E.S. !!! Diplômée depuis 2003, j‘ai cumulé des expériences avec la clientèle TSA, DI et je travaille dans les écoles aussi, depuis. Ce milieu m’a permis de découvrir plusieurs clientèles et rôles et je ne changerais de place ou de métier pour rien au monde! Passionnée par mon travail, j‘ai aussi fait un certificat en intervention psychosociale! Nouvellement maman, j’ai maintenant une nouvelle passion, en plus de mon grand intérêt pour les voyages, la danse, la musique et la lecture! Au plaisir de vous partager une partie de ma réalité dans le monde scolaire!’ font_color= » custom_title= » custom_content= » admin_preview_bg= »] [av_social_share title=’Partager cet article’ style= » buttons= » share_facebook= » share_twitter= » share_pinterest= » share_gplus= » share_reddit= » share_linkedin= » share_tumblr= » share_vk= » share_mail= » av-desktop-hide= » av-medium-hide= » av-small-hide= » av-mini-hide= »][/av_social_share] [av_comments_list av-desktop-hide= » av-medium-hide= » av-small-hide= » av-mini-hide= »]

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À travers ses yeux

Le temps des fêtes approche à grands pas. Les maisons commencent à se munir de milliers de petites étoiles multicolores. Les sapins se dressent fièrement dans le salon. On est à réfléchir aux cadeaux, aux repas et gâteries que nous allons préparer. Revoir les gens que nous aimons nous réjouit, mais notre cœur s’emplit de joie à l’idée de voir une personne que nous n’avons pas vue depuis longtemps. Noël est ma fête préférée. C’est certain que j’aime aussi les anniversaires de mes proches. Pour moi, Noël n’a pas de connotation religieuse. Non, je ne renie pas mes croyances, ni ma religion. J’adore cette fête pour la magie, les réjouissances, les décorations de Noël (j’avoue que c’en est presque maladif). Une fête d’amour! J’apprécie les moments que je prend pour admirer les décorations. Dernièrement, je suis allé avec Gabriel, mon fils, au centre commercial. Nous étions en train d’admirer l’immense sapin de Noël. J’ai regardé Gabriel et ses yeux. Son regard était fascinant. Je suis restée à le contempler plusieurs minutes. Ses yeux étaient illuminés et immenses. Des étincelles en jaillissaient. Il y avait une pureté et une belle innocence dans son regard. J’aime m’y perdre. Il ne parle pas, mais communique beaucoup avec ses yeux et son visage. Lui et moi avons souvent des conversations. Gabriel arrive à me communiquer par son regard et ses sourires. Parfois, je dois lui poser des questions fermées afin de savoir ce qu’il veut me dire. À l’occasion, il me lance des regards tellement remplis d’amour et de tendresse. À chaque fois, je me demande comment il voit et je me dis : «Oh comme j’aimerais voir le monde à travers tes yeux!». Ce doit être si pur et si magnifique! Suite à la diffusion de la parade du Père Noël, il voulait aller le voir au centre commercial. Nous y sommes allés dans l’après-midi. Nous l’avons vu de loin. Gabriel criait de joie. Il voulait le rencontrer. Il y avait trop de monde. Le jeudi suivant, je suis allée le chercher à l’école. Il criait à la pensée d’aller voir le Père Noël. Son sourire était immense lors de la rencontre. J’étais émue, je le suis encore. Ne perds pas cette innocence et cette pureté, Gabriel! Les enfants de bas âge ont cette pureté et cette innocence. Ils la perdent en grandissant. Mais Gabriel a 16 ans et a une paralysie cérébrale avec déficience intellectuelle. Il gardera plus longtemps cette candeur. Il me fait réaliser que souvent, nous sommes trop ancrés sur le moment présent. Je continue de m’extasier devant un paysage, un papillon, un décor de Noël, etc. Je suis émue lors d’un spectacle d’enfants, lors du Téléthon Enfant Soleil… Gabriel me permet ces émerveillements. Soyez connectés avec l’enfant en vous. Ursula K. Le Guin dit : « Un adulte créatif est un enfant qui a survécu. ».  Que faites-vous pour garder votre cœur d’enfant? J’aimerais vous souhaiter de belles fêtes et beaucoup d’émerveillement. Marie-Claude 🙂

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L’engagement scolaire… et si le « poulet » était une approche à privilégier?!

Éducatrice spécialisée depuis 2003, j’ai eu l’occasion de travailler avec diverses clientèles au cours des dernières années, mais principalement en milieu scolaire.  Je dois avouer, par contre, que parmi tous les mandats qui m’ont été confiés à ce jour, j’ai eu un immense coup de coeur pour mon rôle dans un programme de prévention du décrochage scolaire, au primaire!  Rôle que j’endosse encore aujourd’hui -entre autre- avec tout autant de plaisir et de passion qu’à ses débuts, il y a 7 ans! Il me fait donc plaisir, aujourd’hui, d’accepter l’offre de Marie-Claude et de vous faire découvrir cette approche, au cours des prochains mois, par l’intermédiaire de ce blogue. Pour vous mettre en appétit… Comme premier article, j’avais envie de vous faire découvrir la conférence du Dr. Nadia Gagnier, concernant la persévérance scolaire; rencontre que nous avons eu la chance d’avoir le 11 octobre dernier, dans mon milieu de travail.  Bonne lecture! ** Le rôle du parent dans la persévérance scolaire de son enfant: Considérant que le 1/4 des Canadiens travaillent plus de 50 heures par semaine et que 58% se disent « surchargés », la conciliation travail-famille est un enjeu important dans l’engagement scolaire de nos jeunes.  De ce fait, plusieurs parents risquent alors de compenser le manque de temps en diminuant l’encadrement, en ayant des limites plus flexibles (on choisit nos batailles, après tout!) et en devenant plus exigeants envers le personnel de l’école.  Cependant, il est prouvé qu’un parent activement impliqué au sein du cheminement scolaire de son enfant aura pour effet que celui-ci sera lui-même plus engagé, développera davantage sa motivation (intrinsèque et extrinsèque) et son sentiment de compétence (atout essentiel à la motivation scolaire), tout en développant ses capacités d’auto-gestion, sa maîtrise des apprentissages et sa motivation pour la lecture! – Et concrètement, on fait ça comment? 1-  Montrer que l’école est importante pour nous (s’informer, parler de son propre vécu, communiquer avec le milieu scolaire, s’y impliquer, participer aux rencontres…) 2- Offrir une routine et un environnement favorable (organiser la période des devoirs, faire des choix au niveau des activités parascolaires…) 3-  Avoir des repas en famille régulièrement (impact sur l’intégration des valeurs de la famille, sur l’exposition à des processus cognitifs et sur le développement socio-affectif…) 4- Offrir un soutien moral (savoir écouter notre enfant, l’orienter dans sa recherche de solutions…) 5-  Favoriser le développement de l’estime de soi (offrir un soutien inconditionnel, de l’affection, de l’encadrement clair et réaliste, une valorisation et favoriser les  saines amitiés…) 6-  Voir au développement de l’orientation professionnelle Dites-nous comment le parent peut contribuer à prévenir le décrochage scolaire? Au plaisir! Tanya Régolo [/av_textblock] [av_team_member name=’Tania Régolo’ job=’Collaboratrice’ src= » attachment= » attachment_size= » image_width= » description=’ D‘aussi loin que je me souvienne, j’avais l‘éducation spécialisée gravée sur le coeur! À l’époque, je ne savais pas que c‘était ça et je riais bien quand l’orienteur me sortait des listes de métiers tels que « soeur » ou « curé »! Mon parcours vers mon métier actuel n‘a pas été une belle ligne droite; session d’accueil au Cégep avant de faire un DEC en sciences humaines, profil indivdu… toujours hésitante sur mon choix de carrière après ce DEC, je prends une sabbatique d‘un an et travaille alors comme vendeuse. Pendant ce temps, je fais donc mes demandes dans divers programmes et décide finalement d’aller en T.E.S. !!! Diplômée depuis 2003, j‘ai cumulé des expériences avec la clientèle TSA, DI et je travaille dans les écoles aussi, depuis. Ce milieu m’a permis de découvrir plusieurs clientèles et rôles et je ne changerais de place ou de métier pour rien au monde! Passionnée par mon travail, j‘ai aussi fait un certificat en intervention psychosociale! Nouvellement maman, j’ai maintenant une nouvelle passion, en plus de mon grand intérêt pour les voyages, la danse, la musique et la lecture! Au plaisir de vous partager une partie de ma réalité dans le monde scolaire!’ font_color= » custom_title= » custom_content= » admin_preview_bg= »] [av_social_share title=’Partager cet article’ style= » buttons= » share_facebook= » share_twitter= » share_pinterest= » share_gplus= » share_reddit= » share_linkedin= » share_tumblr= » share_vk= » share_mail= » av-desktop-hide= » av-medium-hide= » av-small-hide= » av-mini-hide= »][/av_social_share] [av_comments_list av-desktop-hide= » av-medium-hide= » av-small-hide= » av-mini-hide= »]

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Ensemble, c’est tout… de suite !

Étiez-vous à Joliette, vous ? Les 8 et 9 juin derniers a eu lieu le 5e Colloque T.E.S. au Cégep de Joliette. Organisé de main de maître par une équipe d’enseignants du Cégep, auxquels se joignent des éducateurs et professionnels de différents secteurs essentiellement de Lanaudière et de Montréal (Institut en Santé Mentale, Centres Jeunesse, Commissions scolaires, Tables de concertation régionale des organismes communautaires, C.S.S.S…), ce colloque a pour vocation de proposer, aux deux ans, du contenu riche et varié pour nous, éducateurs spécialisés, avec un thème central rassembleur. Celui de l’édition 2015 était « Les T.E.S. d’hier à demain, de l’unicité à l’interdisciplinarité » et celui de cette année, « Gardons la flamme ». Donc, étiez-vous au Colloque de Joliette, vous ? Si oui, vous avez sans doute vibré avec Sonia Lupien, chercheure, professeure et entre autres, directrice du Centre d’études sur le stress humain à Montréal ! Sa conférence d’ouverture était si drôle et allumée, si interactive, que le stress, ses différentes formes, sa fonction première, notre cerveau et les hormones associées, ainsi que les différentes façons de faire tomber ce stress quand il devient nocif n’ont plus de secret pour nous… ou presque ! Passionnant, pour nous qui avons un métier à la fois merveilleux et si intense, et pour les personnes avec qui nous travaillons, soumises elles aussi à des stress importants et variés. Si vous étiez à Joliette avec nous , vous avez aussi pris part à la nouveauté de l’édition, un séminaire en petits groupes de travail, dont le fil conducteur était le thème du Colloque, « Gardons la flamme ». Avez-vous trouvé comme moi que ces partages, soutenus par des interventions en impact (bonjour Danie Beaulieu !), étaient vraiment soutenants, énergisants, et qu’ils avaient créé des liens entre nous. éducateurs de différents milieux, de différentes pratiques mais avec une flamme commune à (re)oxygéner ? J’y ai aussi découvert avec plaisir que nous nous oxygénions tous et toutes de façons parfois différentes, souvent proches, et toujours teintées des valeurs communes de notre profession. Alors, Joliette… auriez-vous aimé y être ? Vous auriez pu assister aux ateliers, données par des professionnels du milieu, en éducation spécialisée ou même en dehors. Qu’en auriez-vous pensé des contenus ? En ayant eu la chance d’offrir moi-même, avec ma collègue Mélissa Martel, trois ateliers (deux sur un outil de la pédagogie positive, le mind mapping, et un sur le regard de Pygmalion), je me dois de me fier aux échanges que j’ai eus avec plusieurs collègues présents lors des pauses pour  dire que les contenus étaient souvent riches et documentés, avec des partages d’expérience et des outils à rapporter dans nos pratiques respectives. Auriez-vous ri, en fin de Colloque, avec Martin Larocque ? « Cela te tentes-tu ? » nous a-t-il demandé, avant de faire rire de nombreuses personnes avec ces anecdotes illustrant les multiples façons que nous pouvons développer, dans notre vie privée et professionnelle, pour ne pas faire les choses. Je garde le meilleur pour la fin. Comme tous les collègues présents, j’ai fait la rencontre de Sylvain Ratel, le président de l’Association des Éducateurs et des Éducatrices Spécialisés du Québec. Notre association. Une belle conférence d’ouverture, juste avant celle de Sonia Lupien, et la belle découverte d’un homme qui bouge, qui fonce, qui peut déranger, mais qui, avec son équipe, croit foncièrement en la valeur intrinsèque de notre profession. Personnellement, je suis membre depuis 2 ans, et je mesure mieux maintenant grâce à ce partage tout le travail fait par l’Association pour se bâtir un cadre de référence, une visibilité, pour amener notre profession à occuper de manière plus reconnue du grand public et des instances gouvernementales la place essentielle que dans les faits, elle occupe déjà et que lui reconnaissent ses partenaires de terrain. Un simple exemple, tiré du milieu scolaire que je connais un peu : à la fin de l’année scolaire, les messages sur Facebook de soutien aux enseignants qui ont fait du beau travail, sont fatigués et ont bien besoin de leurs vacances se sont multipliés : petites vidéos amusantes, images ou dessins humoristiques, témoignages même… Avez-vous vu passer beaucoup de ces messages concernant les éducateurs spécialisés présents dans les écoles, en soutien essentiel aux élèves ? Il y en a eu, notamment sur notre belle page, mais sur le Facebook général ? Or, une école qui fonctionne sans le soutien de ses éducateurs, est-ce encore la norme au Québec ? Sylvain Ratel nous a chargé d’une mission, ce 8 juin dernier : de devenir dès maintenant des « éducateurs spécialisés », et non plus des « T.E.S., des techniciens en éducation spécialisée » ! Comprenez-vous la nuance ? Lorsque vous allez à l’hôpital, êtes-vous pris en charge par une « technicienne en soins infirmiers » ou par une « infirmière » ? Chez le dentiste, est-ce la « technicienne en hygiène dentaire » ou l’ »hygiéniste dentaire » qui fait votre nettoyage de dents ? Vous avez compris : la fierté que nous ressentons pour notre profession, sa spécificité, sa défense, sa reconnaissance, peuvent se symboliser par ce titre : « Éducateur, Éducatrice Spécialisé/e ». Signons de cette façon. Témoignons de nos actions, de nos bons coups. Soyons visibles ! La constitution d’un ordre professionnel étant la prochaine étape de l’Association, nos avis à ce sujet sont importants : manifestons-nous. J’ose croire, pour une première conclusion sous forme de clin d’oeil, que dans le titre de la 6e édition du Colloque de Joliette, en 2019, le « T.E.S. » sera unanimement compris par tous comme « Département de techniques d’éducation spécialisée » du Cégep de Joliette ! Et pour une dernière conclusion sous forme de coup de chapeau, lors du Colloque, chaque collègue questionné, chaque enseignant du Cégep rencontré… connaissait, utilisait, n’avait que de bons mots et même référait la page Facebook des Trésors en éducation spécialisée de Marie-Claude ! La visibilité et la fierté de notre profession te doit donc beaucoup, Marie-Claude : de leur part à tous, de notre part à tous, un beau MERCI ! Bon été à toutes et tous ! SaBine Gémis T.E.S….. noooon ! Éducatrice spécialisée positive (= Juillet 2017

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Coup de cœur :Ton fantastique cerveau élastique

Vous est-il déjà arrivé de manquer d’idée pour expliquer à un enfant comment il apprend? Qu’il est normal de faire des erreurs? Oh, moi, durant ma pratique, SOUVENT! J’ai utilisé une feuille de papier et un crayon et j’expliquais à l’élève avec le meilleur de mes connaissances. J’ai longtemps essayé de créer l’outil parfait, mais aujourd’hui, il existe!!!! Les Éditions Midi trente publie Ton fantastique cerveau élastique, un album de vulgarisation scientifique haut en couleur qui invite les enfants de 6 ans et plus à un grand voyage au cœur d’un des organes les plus mystérieux de leur corps : leur cerveau ! Le livre en version originale, Your fantastic elastic brain, est paru en décembre 2010. Il a gagné plusieurs prix dont Mom’s Choice Gold Award, The Moonbeam Gold Award for Non-Fiction Picture Book, The Pewter Gold Ink Award for Distinguished Printing, The Parent’s Choice Silver Award for Interior Design, Children’s/Young Adult, The Nautilus Silver Award for Children’s Non-Fiction, The IBPA Benjamin Franklin Silver Winner for Interior Design, Children’s/Young Adult et Next Generation Indie Award Finalist for Children’s/Juvenile Nonfiction. Il s’est vendu à plus de 250 000 exemplaires. Grâce aux explications simples et aux images rigolotes contenues dans l’ouvrage, les jeunes lecteurs apprendront de nouveaux mots aussi cool que amygdale et hippocampe et ils découvriront des stratégies astucieuses pour renforcer leur cerveau… tout en s’amusant ! Selon certaines études, parler du fonctionnement cérébral aux enfants et leur mentionner que le cerveau peut se transformer et s’améliorer à condition de faire des efforts et d’utiliser les bonnes stratégies peut les aider à apprendre. (Schrader et al., 2004) J’ai dévoré ce magnifique livre coloré. Le vocabulaire est accessible. L’enfant y découvrira les différentes utilités de son cerveau. Cet album permet d’aborder les particularités du cerveau : les façons d’apprendre, d’aborder les erreurs et les nouveaux apprentissages. Parfois, le jeune devient anxieux face à une nouveauté, une difficulté, une erreur. Il apprendra que de faire des erreurs est l’une des meilleures manières pour son cerveau d’apprendre et de se développer. La fois suivante, son cerveau va se rappeler qu’il a surmonté sa peur… et ce n’était plus un problème pour lui! L’intervenant pourra dédramatiser la situation en réutilisant le vocabulaire. Il y a plusieurs façons d’utiliser cet outil. Comment l’utiliseriez-vous?  Ton fantastique cerveau élastique m’a inspiré des outils d’intervention. À venir! Ce magnifique livre est disponible chez votre libraire ou directement sur le site de Midi Trente. ISBN : 9782923827896 17,95 $ Je vous le recommande! Marie-Claude 😉 * N’hésitez pas à consulter le site Les trésors en éducation spécialisée afin de trouver réponse à vos questions.  [/av_textblock] [av_social_share title=’Partager cet article’ style= » buttons= » share_facebook= » share_twitter= » share_pinterest= » share_gplus= » share_reddit= » share_linkedin= » share_tumblr= » share_vk= » share_mail= »][/av_social_share] [av_comments_list av-desktop-hide= » av-medium-hide= » av-small-hide= » av-mini-hide= »]

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