Intervention

Pourquoi le système d’émulation avec des couleurs n’est pas adapté en classe

Dans de nombreuses classes, les systèmes d’émulation basés sur des couleurs – vert pour les bons comportements, jaune pour les avertissements et rouge pour les comportements à corriger – sont utilisés pour gérer les comportements des élèves. Bien qu’ils semblent pratiques et visuels, ces systèmes présentent de nombreuses limites. Non seulement ils peuvent avoir des impacts négatifs sur les élèves, mais ils ne favorisent pas toujours l’apprentissage à long terme. Voici pourquoi ces systèmes méritent d’être repensés et quelles alternatives peuvent transformer la gestion de classe. Les limites des systèmes d’émulation à code de couleur 1. Une stigmatisation qui marque durablementLes élèves classés régulièrement en jaune ou rouge finissent par se sentir étiquetés comme « mauvais élèves ». Cela peut entraîner une baisse de leur estime de soi et un sentiment d’exclusion, surtout si leurs pairs les associent à ces couleurs. Certains développent un véritable dégoût pour le rouge, le percevant uniquement comme un signe d’échec ou de punition. Exemple : un élève refuse de mettre du rouge dans son dessin, car il pense que cette couleur est mauvaise, méchante. 2. Un stress émotionnel constantCes systèmes créent une atmosphère de surveillance et d’évaluation constante. Les élèves anxieux peuvent vivre dans la crainte permanente de « passer au jaune ou au rouge », ce qui peut déclencher des crises de panique ou de pleurs. Ces émotions rendent difficile leur apprentissage et leur engagement dans la classe. 3. La peur de la réaction des parentsPour certains élèves, voir leur nom en rouge sur un tableau est source de grande anxiété à l’idée que leurs parents en soient informés. Cette peur peut engendrer des comportements d’évitement, comme cacher les notes, mentir ou même refuser de montrer leur agenda à la maison. Ces élèves redoutent souvent les conséquences ou les réprimandes de leurs parents, ce qui peut nuire à la relation de confiance avec les adultes. En se focalisant sur l’évitement des punitions, ils passent à côté de l’apprentissage constructif et de la possibilité d’améliorer leurs comportements. 4. Une dynamique compétitive malsaineLes élèves comparent inévitablement leurs couleurs à celles des autres, ce qui peut alimenter la jalousie, les moqueries ou un sentiment d’injustice. Ceux qui restent en vert tout au long de l’année risquent de développer une supériorité injustifiée, tandis que ceux qui oscillent entre jaune et rouge peuvent se sentir marginalisés. 5. Une démotivation croissanteLes élèves qui passent fréquemment en rouge ou en jaune finissent par abandonner l’idée d’améliorer leur comportement, pensant qu’il est impossible de répondre aux attentes. Cette démotivation, alimentée par un sentiment d’échec constant, peut engendrer un désengagement complet vis-à-vis de l’école. L’impact est encore plus grand lorsque le système ne leur permet pas de se rattraper. Par exemple, un élève qui reçoit un rouge dès le début de la journée peut se dire : « Pourquoi faire des efforts si je suis déjà en rouge ? ». Cette logique contribue à renforcer l’idée que leurs efforts sont inutiles et les pousse à adopter des comportements encore moins appropriés. Je vous invite à lire l’article de Nancy Doyon et d’écouter la vidéo : ICI  Quelles alternatives pour un impact durable et positif ? Adopter des stratégies bienveillantes et constructives peut transformer la gestion des comportements en classe et créer un environnement plus favorable à l’apprentissage. 1. Valoriser les progrès plutôt que les erreursPlutôt que de pointer du doigt les comportements inadéquats, félicitez les améliorations, même petites. Dire « Bravo, tu t’es concentré pendant 10 minutes, c’est un bon début » peut encourager un élève à continuer ses efforts sans se sentir jugé. 2. Mettre en place des conséquences logiquesRemplacez les sanctions arbitraires par des conséquences naturelles et éducatives. Par exemple, si un élève perturbe une activité, proposez-lui de s’excuser ou de participer à sa préparation la prochaine fois. Cela aide à comprendre l’impact de ses actions sans le stigmatiser. 3. Favoriser l’autorégulation des comportementsImpliquez les élèves dans la gestion de leurs émotions en leur enseignant des outils simples comme la respiration profonde, les pauses sensorielles ou les exercices de recentrage. Par exemple, un élève agité peut choisir de passer quelques minutes dans un coin calme pour se recentrer. 4. Construire un climat de classe positifOrganisez des activités collaboratives où chaque élève se sent valorisé. Créez des moments où la réussite collective prime sur les comportements individuels, renforçant ainsi un sentiment d’appartenance et de coopération. Les bénéfices des alternatives Les élèves apprennent à se voir autrement que par une couleur ou une étiquette. Ils développent leur capacité à reconnaître leurs émotions, à réfléchir sur leurs comportements et à s’autoréguler. Un climat de classe bienveillant réduit l’anxiété et les crises, améliore la confiance en soi et renforce la relation enseignant-élève. Enfin, ces méthodes offrent un cadre éducatif où les erreurs ne sont plus perçues comme des échecs, mais comme des opportunités d’apprentissage. Conclusion : En repensant la gestion des comportements, il est possible de créer un environnement bienveillant et inclusif, où chaque élève se sent valorisé. Le secret réside dans une approche centrée sur l’encouragement, l’autonomie et la réflexion. Et vous, avez-vous déjà constaté les limites d’un système basé sur des couleurs dans votre classe ou celles de vos enfants? Quelles stratégies avez-vous mises en place pour encourager des comportements positifs?

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L’approche « Check and Connect »; une intervention globale pour accroître l’engagement scolaire des élèves (3e article de 3)

La prévention du décrochage scolaire se veut toute une orchestration en soi…  Aucun jeune ne se lève un mardi matin, à 16 ans, et se dit « À matin, j’ai le goût de lâcher l’école! » !!  On s’entend pour dire que le processus du décrochage scolaire s’échelonne habituellement sur une longue période de temps et prend sa source dans des facteurs multiples. Que l’on parle de facteurs socioéconomiques (pauvreté, l’isolement, liens école-famille, écart des valeurs école-famille…), de facteurs institutionnels (relation enseignant-élève, climat et pratiques de l’école…), de facteurs familiaux (pratiques éducatives, santé, structure…), de facteurs interpersonnels (rejet des pairs, pairs déviants, conflits…) ou de facteurs individuels (compétences cognitives, affectives, habitudes de vie…), le phénomène du décrochage scolaire est souvent le résultat d’un enchevêtrement complexe de causes possibles, la finalité d’un long processus de désengagement. Pour être en mesure de prévenir de manière efficace le décrochage scolaire, il est donc  essentiel d’en connaître les causes, de pouvoir cibler celles qui sont modifiables et de trouver les interventions les plus efficaces pour le faire.  Il faut aussi être capable de mesurer la qualité de la mise en action des moyens et d’en évaluer l’efficacité. Comme les causes sont multiples, il importe de travailler en prévention sur plusieurs d’entre elles, simultanément.  De plus, pour être efficaces, les interventions se doivent de renforcer le potentiel d’adaptation de l’élève et le potentiel éducatif (de la classe, de l’école, de la communauté) en même temps. En tenant compte de ces principes, l’approche « Check and Connect » cible principalement quatre (4) déterminants modifiables dans ses interventions: 1- Le niveau d’engagement de l’élève 2- L’encadrement et les pratiques éducatives à l’école 3- Le soutien scolaire offert à la maison 4- L’accessibilité des ressources communautaires Pour se faire, « Check and Connect » se base sur 4 principales composantes: 1- LE MENTOR: C’est l’élément primordial de l’approche.  Le mentor crée un lien significatif avec l’élève, il lui valorise l’importance de l’école, offre un soutien à la famille et agit en guise de pivot entre l’élève, son milieu scolaire, sa famille et les autres intervenants impliqués. Via une approche cognitivo-comportementale, il travaille aussi au niveau de la résolution de problèmes, il procède au monitorage des données, favorisant ainsi les succès scolaires, il répond aux besoins individuels du jeune, tout en lui créant un réseau de soutien.  Le mentor doit pouvoir offrir au moins 1 heure de soutien à l’élève, par semaine et ce, pour une durée d’au moins 2 ans. 2- LE « CHECK« :  C’est le système de monitorage des attitudes d’engagement privilégié dans l’approche.  Les comportements observés se divisent en deux principaux secteurs; la discipline et les apprentissages.  Le mentor utilise donc 2 feuilles de monitorage lors de ses rencontres avec l’élève. La première feuille -remplie par l’enseignant- consiste à monitorer ses retards (motivés ou non), ses absences (motivés ou non), ses retraits de classe, ses retenues ou ses suspension et ce, de manière quotidienne, via une feuille à cocher. La seconde touche aux attitudes attendues en classe, soit de posséder tout son matériel, d’écouter attentivement les consignes, de se mettre au travail sans perdre de temps, de s’appliquer dans son travail, de demander de l’aide aux besoin, de faire tous ses devoirs et de les faire selon les exigences.  Quatre colonnes sont utilisées pour qualifier chacune des attitudes, allant de « jamais » à « tout le temps ».  Les avertissements pour indiscipline en classe et autres sanctions sont aussi monitorés.  Cette feuille est aussi remplie de manière hebdomadaire.  Ce « Check » permet d’offrir une intervention immédiate et adaptée au niveau d’engagement de l’élève, de lui faire prendre conscience de sa réalité scolaire et d’assurer le lien entre le mentor et les enseignants.  Les parents sont aussi informés régulièrement des résultats de ce monitorage. 3-  LE « CONNECT« :  La composante « Connect » fait référence au lien que crée le mentor avec l’élève et aux interventions qu’il réalise auprès de celui-ci, de sa famille et de son environnement social.  Selon les besoins du jeune, deux (2) principaux niveaux d’intervention sont offerts. D’abord, il y a l’intervention de « base« ; lors des rencontres avec l’élève, une rétroaction est faite concernant sa feuille de monitorage, suivi d’un message sur la promotion de la réussite scolaire et d’un travail fait au niveau de la résolution de problèmes.  La structure des rencontres suit un certain canevas, mais la façon de l’animer, de l’apporter, demeure à la discrétion du mentor! Ensuite, nous entrons dans l’intervention dite « intensive« ; ce niveau d’intervention est offert lorsque le jeune présente des attitudes d’engagement dénotant un risque élevé de désengagement scolaire.  Il peut s’agir, par exemple, de lui offrir des services de soutien scolaire plus soutenus et individualisés (ex: aide aux devoirs, récupération, tutorat…), des services en lien avec ses problèmes sociaux, comportementaux (ex: alternative à la suspension, groupe d’habiletés sociales, contrat de comportement…) ou même lui offrir un soutien en ce qui a trait aux aspects récréatifs et communautaires (ex: participation aux activités parascolaires, groupe de soutien, emploi d’été…). 4- LE PARTENARIAT AVEC LA FAMILLE:  Il s’agit d’une composante-clé du programme…  En effet, les parents sont considérés comme étant des collaborateurs importants, ayant un rôle complémentaire à jouer.  Il importe donc de développer avec eux une relation de confiance, toujours dans le but de favoriser la réussite scolaire du jeune.  Les principaux objectifs de ce partenariat visent à créer des relations constructives avec la famille, à améliorer la communication entre l’école et la maison, à encourager les parents à s’impliquer dans le suivi scolaire de leur enfant, à améliorer le soutien scolaire à la maison, à répondre aux besoins et aux questions des parents et à jouer un rôle « pivot » avec les autres ressources impliquées. En conclusion, tout intervenant œuvrant dans le milieu scolaire utilise -plus ou moins directement- de techniques d’intervention s’inspirant du programme « Check and Connect » auprès de leurs élèves.  Le programme, quant à lui, permet un dépistage précoce des jeunes à risque de désengagement, une meilleure compréhension du processus de désengagement scolaire, un suivi individualisé et personnalisé aux besoins de l’élève, de sa famille et de son

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L’approche du « Poulet Connecté »; une intervention globale pour accroître l’engagement scolaire des élèves (2e article)

Le fameux « poulet connecté »… C’est souvent la première chose qui vient en tête à mes élèves lorsque je leur explique leur suivi dans « CHECK AND CONNECT » !!!! Mais c’est quoi ça « Check and Connect« ?? En 2010, j’ai eu la chance d’être recrutée par ma Commission scolaire pour faire partie de la 2e phase d’expérimentation de l’implantation de ce programme dans nos écoles primaires et secondaires.  Le projet avait alors une durée de vie de 2 ans. « Check and Connect » se veut, d’abord et avant tout, un programme de promotion de la réussite, de l’engagement et de la persévérance scolaire.  Il tire ses origines de l’Université du Minnesota, dans les années ’90, alors qu’une statistique alarmante décida Mme Christenson à mettre en oeuvre un programme bâti selon le concept que le décrochage scolaire ne survient pas instantanément, mais qu’il est plutôt le résultat d’un long processus.  Le programme a donc ainsi été créé, suite au fait que seulement 70% des élèves américains obtenaient leur diplôme d’études secondaires. Le concept du programme « Check and Connect » est repris au Québec par l’équipe de M. Michel Janosz et son équipe de l’Université de Montréal.  Il est adapté à la réalité des écoles québécoises et vise la promotion de l’engagement, de la persévérance et de la réussite scolaire des jeunes.  L’équipe de M. Janosz a aussi fait en sorte que le programme débute dès le primaire, ce qui fait qu’il est un bon outil de prévention et d’intervention pour les élèves de 6 à 16 ans, présentant des facteurs prédisposant au désengagement scolaire.  « Check and Connect » est une approche misant sur les résultats positifs (compétences des élèves, succès de l’école, obtention du diplôme…) plutôt que de mettre l’accent sur les résultats négatifs. C’est donc à partir de ces grands principes que je me suis lancée dans l’aventure « Check and Connect« , avec  5 autres éducateurs/éducatrices spécialisées de ma Commission scolaire.  Avant d’être « lâchés lousses » sur le terrain, nous avons eu plusieurs heures de formation, car ne s’improvise pas qui veut « Checkeux » !!!!!  Nous devions nous approprier le programme de l’équipe de M. Janosz (incluant Mme Isabelle Archambault et Julie Ménard), apprendre les différents profils de « décrocheurs potentiels » et savoir comment les identifier, tant au primaire, qu’au secondaire, ainsi que connaître et s’approprier les divers outils d’évaluation à utiliser. C’est la tête bien remplie, mais motivés par ce nouveau défi, que nous avons entrepris l’expérimentation de 2 ans, bien soutenus par nos coordonnateurs à la Commission scolaire et par l’équipe de M. Michel Janosz! Dans mes prochains articles, je vous parlerai plus en détails du programme en tant que tel… mais comme le sujet est vaste, il serait intéressant que vous me fassiez part de vos questions en lien avec « Check and Connect« , afin de diriger le sens de mes articles et répondre plus concrètement à vos besoins! Au plaisir! [/av_textblock] [av_team_member name=’Tanya Régolo’ job=’Collaboratrice’ src= » attachment= » attachment_size= » image_width= » description=’ D‘aussi loin que je me souvienne, j’avais l‘éducation spécialisée gravée sur le coeur! À l’époque, je ne savais pas que c‘était ça et je riais bien quand l’orienteur me sortait des listes de métiers tels que « soeur » ou « curé »! Mon parcours vers mon métier actuel n‘a pas été une belle ligne droite; session d’accueil au Cégep avant de faire un DEC en sciences humaines, profil indivdu… toujours hésitante sur mon choix de carrière après ce DEC, je prends une sabbatique d‘un an et travaille alors comme vendeuse. Pendant ce temps, je fais donc mes demandes dans divers programmes et décide finalement d’aller en T.E.S. !!! Diplômée depuis 2003, j‘ai cumulé des expériences avec la clientèle TSA, DI et je travaille dans les écoles aussi, depuis. Ce milieu m’a permis de découvrir plusieurs clientèles et rôles et je ne changerais de place ou de métier pour rien au monde! Passionnée par mon travail, j‘ai aussi fait un certificat en intervention psychosociale! Nouvellement maman, j’ai maintenant une nouvelle passion, en plus de mon grand intérêt pour les voyages, la danse, la musique et la lecture! Au plaisir de vous partager une partie de ma réalité dans le monde scolaire!’ font_color= » custom_title= » custom_content= » admin_preview_bg= »] [av_social_share title=’Partager cet article’ style= » buttons= » share_facebook= » share_twitter= » share_pinterest= » share_gplus= » share_reddit= » share_linkedin= » share_tumblr= » share_vk= » share_mail= » av-desktop-hide= » av-medium-hide= » av-small-hide= » av-mini-hide= »][/av_social_share] [av_comments_list av-desktop-hide= » av-medium-hide= » av-small-hide= » av-mini-hide= »]

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L’engagement scolaire… et si le « poulet » était une approche à privilégier?!

Éducatrice spécialisée depuis 2003, j’ai eu l’occasion de travailler avec diverses clientèles au cours des dernières années, mais principalement en milieu scolaire.  Je dois avouer, par contre, que parmi tous les mandats qui m’ont été confiés à ce jour, j’ai eu un immense coup de coeur pour mon rôle dans un programme de prévention du décrochage scolaire, au primaire!  Rôle que j’endosse encore aujourd’hui -entre autre- avec tout autant de plaisir et de passion qu’à ses débuts, il y a 7 ans! Il me fait donc plaisir, aujourd’hui, d’accepter l’offre de Marie-Claude et de vous faire découvrir cette approche, au cours des prochains mois, par l’intermédiaire de ce blogue. Pour vous mettre en appétit… Comme premier article, j’avais envie de vous faire découvrir la conférence du Dr. Nadia Gagnier, concernant la persévérance scolaire; rencontre que nous avons eu la chance d’avoir le 11 octobre dernier, dans mon milieu de travail.  Bonne lecture! ** Le rôle du parent dans la persévérance scolaire de son enfant: Considérant que le 1/4 des Canadiens travaillent plus de 50 heures par semaine et que 58% se disent « surchargés », la conciliation travail-famille est un enjeu important dans l’engagement scolaire de nos jeunes.  De ce fait, plusieurs parents risquent alors de compenser le manque de temps en diminuant l’encadrement, en ayant des limites plus flexibles (on choisit nos batailles, après tout!) et en devenant plus exigeants envers le personnel de l’école.  Cependant, il est prouvé qu’un parent activement impliqué au sein du cheminement scolaire de son enfant aura pour effet que celui-ci sera lui-même plus engagé, développera davantage sa motivation (intrinsèque et extrinsèque) et son sentiment de compétence (atout essentiel à la motivation scolaire), tout en développant ses capacités d’auto-gestion, sa maîtrise des apprentissages et sa motivation pour la lecture! – Et concrètement, on fait ça comment? 1-  Montrer que l’école est importante pour nous (s’informer, parler de son propre vécu, communiquer avec le milieu scolaire, s’y impliquer, participer aux rencontres…) 2- Offrir une routine et un environnement favorable (organiser la période des devoirs, faire des choix au niveau des activités parascolaires…) 3-  Avoir des repas en famille régulièrement (impact sur l’intégration des valeurs de la famille, sur l’exposition à des processus cognitifs et sur le développement socio-affectif…) 4- Offrir un soutien moral (savoir écouter notre enfant, l’orienter dans sa recherche de solutions…) 5-  Favoriser le développement de l’estime de soi (offrir un soutien inconditionnel, de l’affection, de l’encadrement clair et réaliste, une valorisation et favoriser les  saines amitiés…) 6-  Voir au développement de l’orientation professionnelle Dites-nous comment le parent peut contribuer à prévenir le décrochage scolaire? Au plaisir! Tanya Régolo [/av_textblock] [av_team_member name=’Tania Régolo’ job=’Collaboratrice’ src= » attachment= » attachment_size= » image_width= » description=’ D‘aussi loin que je me souvienne, j’avais l‘éducation spécialisée gravée sur le coeur! À l’époque, je ne savais pas que c‘était ça et je riais bien quand l’orienteur me sortait des listes de métiers tels que « soeur » ou « curé »! Mon parcours vers mon métier actuel n‘a pas été une belle ligne droite; session d’accueil au Cégep avant de faire un DEC en sciences humaines, profil indivdu… toujours hésitante sur mon choix de carrière après ce DEC, je prends une sabbatique d‘un an et travaille alors comme vendeuse. Pendant ce temps, je fais donc mes demandes dans divers programmes et décide finalement d’aller en T.E.S. !!! Diplômée depuis 2003, j‘ai cumulé des expériences avec la clientèle TSA, DI et je travaille dans les écoles aussi, depuis. Ce milieu m’a permis de découvrir plusieurs clientèles et rôles et je ne changerais de place ou de métier pour rien au monde! Passionnée par mon travail, j‘ai aussi fait un certificat en intervention psychosociale! Nouvellement maman, j’ai maintenant une nouvelle passion, en plus de mon grand intérêt pour les voyages, la danse, la musique et la lecture! Au plaisir de vous partager une partie de ma réalité dans le monde scolaire!’ font_color= » custom_title= » custom_content= » admin_preview_bg= »] [av_social_share title=’Partager cet article’ style= » buttons= » share_facebook= » share_twitter= » share_pinterest= » share_gplus= » share_reddit= » share_linkedin= » share_tumblr= » share_vk= » share_mail= » av-desktop-hide= » av-medium-hide= » av-small-hide= » av-mini-hide= »][/av_social_share] [av_comments_list av-desktop-hide= » av-medium-hide= » av-small-hide= » av-mini-hide= »]

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